A QUOI VA RESSEMBLER TOULOUSE DANS QUELQUES MOIS ?

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A QUOI VA RESSEMBLER TOULOUSE DANS QUELQUES MOIS ?

On vous raconte

En 2020 auront lieux les prochaines élections municipales. La vague électorale emportera chaque ville ou village, de Paris à Fontenilles en passant bien évidemment par Toulouse. Période de division ou d’union, de débat ou d’acquiescement à laquelle le vote vient finalement mettre un terme du fait de son caractère irrévocable. Comme l’écrivait Abraham Lincoln, un bulletin de vote est plus fort qu’une balle de fusil. En attendant se profile la dernière année du mandat de Monsieur Moudenc, et la conclusion de celui-ci voit logiquement la fin de nombreux chantiers jusqu’ici sur le feu. Oui, d’ici la fin de l’année Toulouse risque de changer pour se vêtir de nouveaux ensembles. L’occasion pour nous de faire le point sur les grands projets d’urbanisme.

 

 

Le Centre-ville

 

L’architecte catalan Joan Busquets et le paysagiste Michel Desvigne ont été désignés pour donner une nouvelle jeunesse au centre-ville, selon le plan de rénovation urbaine. En toile de fond, le principal objectif de la métropole est de faire connaître son centre urbain et reconnaître sa valeur patrimoniale.

La ville compte deux biens déjà classés au patrimoine mondial de l’UNESCO : la basilique Saint-Sernin et l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques au titre de Chemins de Saint-Jacques de Compostelle ainsi que les 12,6 km de voies du Canal du Midi et du Canal de Brienne. Monument le plus visité, la basilique Saint Sernin va être rénovée en priorité. Au programme, la suppression du parvis pour le stationnement des voitures, et l’exploitation de l’ancien cloître de la République, détruit après la Révolution.

Et, après la rue Pargaminières ou la rue des Lois, c’est au tour de la rue Gambetta d’être piétonnisée, tout en conservant un accès aux automobiles. Une belle nouvelle pour ceux qui déambulent les yeux rivés aux belles briques de la ville rose.

 

 

La gare Matabiau

 

Le grand projet de la métropole pour le centre-ville consiste également à recentrer la gare Matabiau. En effet, le parvis de la gare, dont la fin du chantier est prévue pour le printemps – ce qui rassurera certainement de nombreux automobilistes – et la rue Bayard sont stratégiques pour Joan Busquets, car ils vont donner une belle première impression aux touristes ou aux voyageurs de passage. L’objectif est de faire de la rue Bayard une vraie rue commerciale et, de ce fait, un prolongement de la rue Alsace-Lorraine.

C’est aussi dans le cadre du projet « Matabiau » que les allées Jean Jaurès, un des plus gros chantiers de la ville actuellement, vont être transformées. L’objectif est d’en faire une grande esplanade et avec ses « ramblas » imaginées par l’architecte catalan, pour transformer les allées Jean Jaurès, un peu à l’image de la célèbre avenue de Barcelone. S’ajoute à cela la construction d’un parking souterrain et l’extension de la station Jean-Jaurès, pierre angulaire des lignes de métro toulousaines.

 

 

Toulouse Montaudran Aerospace

 

De l’autre côté de la ville, c’est un véritable campus de 56 hectares promouvant l’aéronautique qui est en train de voir le jour sur le site historique de Montaudran, le long de la légendaire piste de l’aéropostale : Toulouse Montaudran Aerospace. Porté par Toulouse métropole depuis 2011, le campus, quartier européen de l’innovation, sera connecté est idéalement desservi, notamment avec la 3ème ligne de métro actuellement en construction. Il compte, entre autres, un technopôle « L’Innovation Campus », un pôle d’activités et de recherche à la pointe de l’innovation, de la recherche et de l’enseignement avec Sup Aero et l’ENAC. Le technopôle réunit des acteurs publics et privés et profite aussi de la proximité d’Airbus Defense & Space ou de la gare Labège-Innopole. Mais Toulouse Aerospace n’est pas qu’un site de haut niveau économique et académique. Il fait aussi la part belle à la culture avec le projet de la Piste des Géants réunissant la Halle de la Machine et le tout nouveau musée l’Envol des Pionniers.

 

 

Et puis….

 

La mairie prévoit aussi un travail de réaménagement des berges de la Garonne, pour qu’elles soient plus propices aux promenades et balades à vélo. Le quai de Tounis accueillera ainsi une terrasse flottante pendant la saison estivale, et un parcours découverte pour les plus sportifs ou amoureux de la nature. Ils pourront ainsi naviguer entre la Garonne, le lac de Sesquières et le Canal du Midi.

Plus insolite en son genre : la rue Professeur Jammes. Il s’agit bel et bien d’une rue à sens interdit aussi bien à droite qu’à gauche !

 

Quentin

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